La rentrée scolaire 2025-2026 en Algérie débute dans un contexte marqué par une forte mobilisation et plusieurs réformes structurelles portant sur la qualité, l’équité et la santé scolaire.

Chiffres clés

• Environ 12 millions d’élèves regagneront les bancs de l’école cette année 2025 en Algérie, tous cycles confondus (primaire, moyen, secondaire).
• Le personnel éducatif scolaire (enseignants, responsables pédagogiques et administratifs) se compose d’environ un million de fonctionnaires.
• L’une des priorités affichées de cette rentrée est de désengorger les classes : un plan gouvernemental prévoit l’ouverture de 843 nouvelles structures éducatives afin d’alléger les effectifs par classe.

Nouveautés et priorités

• Cette rentrée 2025 en Algérie est placée sous le signe de la santé scolaire. La première semaine sera consacrée à des activités de sensibilisation : hygiène, nutrition, dangers des boissons énergétiques, dépendance aux écrans et aux substances psychotropes.
• Sur le plan pédagogique, il y a une réorganisation des matières et des horaires, notamment dans le cycle primaire, pour alléger la charge d’apprentissage et introduire davantage d’activités culturelles, sportives ou artistiques.

Enjeux persistants

• L’équité territoriale : malgré les efforts, pour réussir la rentrée scolaire 2025 en Algérie les zones rurales continuent d’être moins bien dotées en infrastructures et ressources pédagogiques. Le plan de désengorgement vise aussi à réduire ces disparités.
• Accès aux services sociaux scolaires : restauration, transport, chauffage, médecine scolaire sont au cœur des préoccupations pour garantir un environnement favorable à l’apprentissage, surtout dans les régions éloignées.
• Lutte contre le décrochage scolaire et soutien aux élèves vulnérables : les réformes cherchent à mieux prendre en charge les familles en difficulté, les élèves en situation spéciale, et à garantir une continuité d’enseignement de qualité.

En définitive, la rentrée scolaire 2025 en Algérie se présente comme une année charnière : d’un côté, d’ambitieuses mesures sont mises en œuvre pour améliorer l’accueil, la santé et les conditions d’apprentissage ; de l’autre, la réussite dépendra beaucoup de la capacité des autorités à concrétiser les investissements en infrastructures et à maintenir un accompagnement soutenu pour les élèves et enseignants, particulièrement dans les milieux défavorisés.